Notre syndicat est de taille modeste. Il est cependant représentatif au Comité Social d’Administration du ministère dédié à la Jeunesse et aux Sports. Il est également présent auprès de certains salariés associatifs des activités sportives et de l’éducation populaire.
Dans la CGT nous sommes membres de la Fédération de l’Education de la Recherche et de la Culture (FERC). Nous y défendons un syndicalisme de transformation sociale basé sur des pratiques unitaires pour participer d’une nécessaire refondation et réunification syndicale. Nous avons le même dessein pour qu’à terme dans la FERC l’unité organique soit possible dans le domaine conjoint public et associatif de la Jeunesse et des Sports.
Le modèle français de la Jeunesse et des Sports est exposé aux lobbies, aux privatisations, aux intérêts des employeurs qui trop souvent oublient les fondamentaux de l’éducation populaire. La réforme des diplômes professionnels – communs au sport à l’animation et au tourisme social – est une illustration supplémentaire d’un patronat qui lui sait se regrouper pour agir sur l’emploi. Pourquoi pas nous ? Les salariés ! Que nous soyons employés par l’Etat, les collectivités ou les associations nous sommes toutes et tous engagé·es dans des missions de services publics liées par des compétences désormais partagées.
Depuis 2023 le SNPJS-CGT se reconstruit. Il demeure largement perfectible. Il a besoin d’audience, d’intelligences et d’énergies regroupées, non pas pour faire du buzz communiquant mais pour oser des alternatives aux politiques actuelles de dégradation sociale et politique au sens large. Nous sommes engagés dans les combats pour améliorer le quotidien comme l’avenir. Notre congrès de novembre 2023 a permis des débats internes actant des diversités certaines. Elles ont été ponctuées par des accords et désaccords recherchant systématiquement des dépassements et synthèses. Cela fait partie de notre philosophie professionnelle et ce quel que soit notre statut ou notre métier.